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Lancement de notre lecture numérique pour le Mois de l’histoire autochtone

Photo of Karen McBride and book cover for Crow Winter

Vendredi 29 mai 2020

Dans le cadre du Mois de l’histoire autochtone, la Bibliothèque publique d’Ottawa mettra à l’honneur un roman remarquable écrit par une auteure d’origine algonquine anishinaabe de la Première Nation de Timiskaming. Tout comme les programmes BIG LIBRARY READS offerts périodiquement sur OverDrive, ce livre sera disponible en format électronique sans liste d’attente pour tous, durant tout le mois de juin 2020. Il s’agit de Crow Winter, de Karen McBride. Ce livre est disponible en anglais seulement; par contre, dans l’esprit du Mois de l’histoire autochtone, nous aimerions vous recommander la lecture de titres en français écrits par des auteurs autochtones.

Ce roman aborde les thèmes du deuil, de la guérison spirituelle, et des liens communautaires. Dans Crow Winter, une jeune femme ayant le don de traverser du monde matériel au monde spirituel recherche à guérir du deuil profond qui l’affecte suite au décès de son père, alors qu’elle découvre que la vieille mine abandonnée sur la réserve semble animée par des êtres plus grands que nous. Elle sera aidée dans sa mission, bon gré mal gré, par Nanabush, un esprit farceur en quête de renaissance lui aussi. Situé sur une réserve indienne, ce récit rappelle aux lecteurs le dur combat que les communautés autochtones mènent suite aux traumatismes découlant de la colonisation, et offre un regard sur une culture mal comprise et souvent stéréotypée.  

Lorsque vous aurez fini de lire Crow Winter, nous vous invitons à participer le mercredi 24 juin à une visite virtuelle (en anglais) avec l’auteure Karen McBride, ou lire des livres abordant des thèmes similaires (en anglais). Si vous désirez approfondir votre lecture de Crow Winter, que ce soit avec votre club de lecture ou des amis, nos bibliothécaires ont préparé une liste de questions de discussion (ici-bas) qui abordent les thèmes et autres questions soulevées par ce roman.

Cliquez ici pour la liste complète de nos évènements liés au Mois de l’histoire autochtone 2020. 

Questions de discussion sur Crow Winter : 

  1. Crow Winter semble un titre très approprié pour cette histoire. Quel autre titre lui auriez-vous donné?   

  1. Y a-t-il des passages ou des citations qui vous ont marqué? Desquels vous souviendrez-vous?  

  1. Pendant votre lecture, qu’avez-vous appris au sujet de la culture ou l’histoire des peuples des Premières Nations, ou au sujet de la vie en tant que personne autochtone ou sur la vie dans leur communauté?  

  1. Est-ce que Crow Winter vous a rappelé d’autres livres, peut-être des histoires avec des thèmes ou un style semblable?  

  1. Pensez-vous que le design de la couverture du livre représente bien l’histoire? Si vous aviez été le designer, en quoi la couverture aurait-elle été différente?   

  1. Croyez-vous qu’il est important de lire des histoires mettant en vedette des personnages autochtones qui soient écrits par des auteurs autochtones eux aussi? Comment ces histoires contrecarrent  le discours narratif dominant au Canada?   

  1. Avant le décès de son père, Hazel allait à la librairie chaque mois pour acheter de nouveaux livres. Maintenant qu’elle est de retour de l’université, elle peine à retrouver cette habitude : “We’ve never talked about starting it up again. Doesn’t seem right. We aren’t the same people we were before.” De quelle manière le deuil a-t-il affecté Hazel et sa mère?  

  1. Pourquoi est-il important pour les Grands-pères (‘’The Grandfathers’’ ) de prendre soin de la guérison spirituelle de Hazel en particulier, alors que toute sa communauté vit des difficultés héritées du colonialisme et de la violence systémique?   

  1. Le choix plusieurs personnages d’alterner d’une langue à l’autre (anglais, français, anishnaabemowin) est une particularité des dialogues dans cette histoire. Quel rôle les langues jouent-elles au niveau du sentiment d’appartenance ou d’exclusion dans Crow Winter?  

  1. Pourquoi pensez-vous que le père de Hazel lui ait caché un si gros secret?  

  1. Pourquoi l’intention initiale de Thomas Gagnon « bâtir des ponts » comme forme de réconciliation (« building bridges », page 237) échoue-t-elle?   

  1. Qu’avez-vous pensé de la conclusion de l’histoire? Que pensez-vous du personnage de Thomas Gagnon à la fin?