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Donnez au suivant

Nous voilà déjà au terme d’une année à vous raconter des histoires reliés à la culture culinaire de notre communauté et d’ailleurs. Beaucoup de personnes, d’organismes et d’entreprises que nous avons mis à l’honneur au cours de l’année, tels que Amber Westfall, Opération rentrer au foyer et Backyard Edibles, ont à cœur non seulement de nourrir leur communauté, mais aussi d’aider les plus défavorisés. Pour notre dernière histoire, nous avons voulu mettre de l’avant l’organisme qui chapeaute les efforts visant à nourrir tous les résidents de notre ville.

Michael Maidment, directeur général de la Banque d’alimentation d’Ottawa, demeure calme devant un problème difficile et croissant. « Nous savons que ce n’est pas avec plus d’aliments que nous allons forcément régler le problème de la faim », fait-il valoir. Les banques alimentaires sont une solution temporaire adoptée en réponse à bien des enjeux, les plus importants d’entre eux étant l’absence de revenu et le manque de logements abordables.

La Banque d’alimentation d’Ottawa soutient un réseau de 114 organismes répartis aux quatre coins de la ville qui distribuent de la nourriture. On en trouve, parmi eux, qui offrent de multiples services, comme de l’hébergement pour les sans-abri, des programmes de traitement des dépendances et de réadaptation ou encore des activités après l’école. Certains, tel le Centre de secours alimentaire de Gloucester, nourrissent plus de 2 000 personnes par mois. Chacun des organismes veille à servir sa clientèle, tandis que la Banque d’alimentation d’Ottawa s’occupe de recueillir et de répartir les aliments entre les différents organismes. Chaque année, elle leur en donne pour environ 13 millions de dollars en denrées alimentaires, dont 7 millions provenant de dons, le reste est acheté.

En octobre, la Banque a lancé un nouveau plan stratégique et a mis à jour sa vision et sa mission pour qu’elles reflètent un nouvel objectif. « Nous ne parlons plus seulement de la quantité d’aliments que nous distribuons, explique Michael. Nous voulons désormais avoir une incidence positive sur la santé des gens de notre communauté. » Les consultations communautaires qui ont précédé l’élaboration du nouveau plan stratégique ont entraîné une hausse des dons de viandes et de produits laitiers, ainsi que l’ajout de sources de protéines maigres, comme le poisson. Invitée à évaluer les aliments non périssables achetés par la Banque, Santé publique Ottawa a recommandé l’achat de produits contenant moins de gras, de sel et de sucre, et plus de fibres et de protéines. Donner suite à cette recommandation a été un investissement coûteux, mais a valu son pesant d’or pour la santé des clients.

La Banque d’alimentation d’Ottawa a l’intention d’entreprendre encore d’autres changements avant-gardistes pour répondre au besoin croissant qu’elle observe. Ainsi, dans le cadre du programme Community Harvest, elle fait pousser ses propres aliments avec l’aide de 700 bénévoles sur des terres agricoles offertes par la famille Black. Bon an mal an, la Banque récolte environ 100 000 livres de denrées, qu’elle distribue à travers les organismes. Elle se sert aussi du programme pour recueillir des dons provenant des épiceries et des marchés de producteurs fermiers. Elle envisage même de transformer ses propres aliments. Les surplus ainsi que les dons importants de fruits et de légumes seraient mis en conserve et transformé en produits nutritifs, avant qu’ils ne se gâtent.

Si vous souhaitez aider la Banque d’alimentation d’Ottawa ou si vous avez besoin de ses services, nous vous invitons à visiter son site Web. En améliorant la sécurité alimentaire pour tous et en diffusant de l’information sur l’alimentation, nous rallions la collectivité et sensibilisons les gens à nos liens avec les aliments que nous cultivons et mangeons – et à ceux qui nous unissent les uns les autres.

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